Pourquoi mon enfant est-il malade en voiture ?

Le chemin des vacances, quelle joie ! Mais pas pour toute la famille. La cinépathie, ou mal des transports, touche nombre d'enfants. Heureusement, elle est bénigne.

Le problème

Dès que la voiture se met à rouler, ça y est, votre enfant devient tout pâle, a des sueurs froides, la nausée et parfois même vomit.

Qui ça perturbe ?

Votre enfant: Le mal des transports est très désagréable. Les vomissements épuisent !
Vous: Sentir son enfant aussi faible et fragilisé par le voyage vous inquiète.

Il est malade en voiture: et si vous rouliez trop brusquement ?

Vous accélérez, vous freinez, vous prenez les virages un peu serrés. C'est au creux de l'oreille, là où siège le centre de l'équilibre, que démarre le mal du transport. Et dans la voiture, les modifications d'orientation déstabilisent le cerveau, provoquant sueurs froides et nausées.

Ce qu'il faut faire

Evitez la conduite brusque et sportive. Roulez tranquillement, sans à-coup. Prévoyez un départ décalé, lorsque la circulation est fluide. Préférez l'autoroute aux petites routes tortueuses ou escarpées. Et surtout : prenez votre temps.

Il appréhende d'être malade en voiture

Même si le mal de transport est d'abord physiologique, une part de psychologie n'est pas à négliger. Claustrophobie légère, stress et angoisse peuvent être aussi des facteurs déclenchants.

Ce qu'il faut faire

Partez la nuit, si possible. Votre enfant dormira et ne se rendra compte de rien ! Sinon, essayez d'installer une ambiance calme, sereine et paisible. Ne vous énervez pas, même s'il y a des embouteillages.

Pour faciliter ce climat zen, écoutez de la musique (plutôt calme), chantez ensemble. Occupez votre enfant avec des petits jeux qui l'inciteront à regarder régulièrement dehors : compter les camions, donner les couleurs ou reconnaître les marques des voitures.

Ce qu'il faut dire

« Ce n'est pas grave, pense à autre chose, regarde au loin l'horizon. Ça passe avec l'âge. Un jour, on n'en parlera plus ! »

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